Today, new working tools are emerging, offering various experimentation tracks and new ways to link various activity domains, with field trials unknown to us up to now. With this reality, each society must reconstruct itself in this new environment and based on its specificity (cultural, economic, politic, religious, etc.), own and transform these exogenous models, these new ways of thinking, these tools and eventually assume this ineluctable revolution.
These transformations did not spare the world of arts. They imposed new forms of work, new artistic creation possibilities, and transformed the relationship of the artist to his/her symbolic and imaginary space and the outside.
Thus, the various artistic disciplines are now facing new work instruments dedicated to artistic creation: from the increase in the power of the computers and the development of softwares manipulating images and sound, photos and videos or digital musical instruments which make musical creation easier to the artists to discovering new types of music (techno, electronic music, etc.).
The world of the arts is overwhelmed by new concepts, such as digital art, cyber-art, net-art, techno-art, and so forth, aiming at defining a completely different mode of artistic production, linked to the use of new medias. On the other part, the development of Internet, the increase of the bandwidth, the exponential growth of the internet users in the world have contributed to modifying the art market, with the apparition of collective art distribution networks, commercial galleries and on line individual blogs or galleries.
De nos jours, de nouveaux outils de travail émergent, offrant des pistes pour l’expérimentation et de nouvelles façons de relier les différents domaines d’activité, avec des essais sur le terrain jusqu’alors inconnus. Face à cette réalité, chaque société doit se reconstruire dans ce nouvel environnement et doit, à partir de ses spécificités (culturelles, économiques, politiques, religieuses, etc.), s’approprier et transformer ces modèles de vie exogènes, ces nouvelles formes de pensée, ces outils, et assumer finalement cette révolution, qui est inéluctable.
Ces transformations n’épargnent pas le monde de l’art. Elles imposent de nouvelles formes de travail, de nouvelles possibilités de création artistique, et transforment la relation de l’artiste avec son espace symbolique et imaginaire et le monde extérieur.
Ainsi, les différentes disciplines artistiques se trouvent aujourd’hui face à de nouveaux instruments de travail pour la création artistique: passant par l’augmentation de la puissance des ordinateurs et le développement de logiciels capables de manipuler l’image et le son, la photo et la vidéo ou les instruments de musique numérique qui facilitent aux artistes la création musicale et la découverte de nouveaux genres musicaux (la techno, la musique électronique, etc.)
Le monde de l’art est assailli par de nouveaux concepts, tels que l’art numérique, le cyber-art, le net-art, le tecno-art, et d’autres, qui cherchent à définir un mode de production artistique différent, lié à l’utilisation des nouveaux médias. D’autre part, le développement d’Internet, l’augmentation de la bande passante, la croissance exponentielle des internautes dans le monde, ont notamment contribué à modifier le marché de l’art, avec l’apparition de réseaux collectifs de distribution des œuvres d’art, des galeries commerciales, des blogs ou galeries personnelles en ligne.
Saisir l’occasion pour l’Afrique et assurer la place des artistes du continent sur les grands rendez-vous culturels internationaux, de plus en plus orientés vers ces formes d’expression émergentes, est un réel pari ! Ces artistes, qui regroupent une grande partie de la jeunesse africaine, ont une forte capacité d’adaptation aux contraintes et aux changements. Ainsi, face aux exigences de cette nouvelle société et à l’attente de meilleures conditions, ils font face aux défis avec une approche très intuitive, permettant malgré tout que ces nouvelles expressions artistiques contemporaines, liées aux technologies numériques, y voient peu à peu le jour.
Pour renforcer cette dynamique, il suffit de réunir un certain nombre de conditions : des espaces de rencontre pour sociabiliser les recherches et partager désirs et inquiétudes, un meilleur accès à l’information et au savoir, un lieu pour favoriser la visibilité des créations et mieux interagir avec les concitoyens, les moyens de démystifier et mieux maîtriser ces nouveaux outils technologiques ; en d’autres termes, les possibilités d’étendre les frontières personnelles et de s’intégrer aux larges réseaux créés partout ailleurs.
Contribuer à cette dynamique, tel est le défi du concours Africa ArtBox !
[/vc_column_text][/gem_textbox]In Africa, the transformation introduced by these new paradigms are deeply felt, and despite the gap separating the continent from more developed regions such as Europe or North America, all the countries are in full mutation.
Making the most of it for Africa and insuring the place of artists from the continent in major international cultural events, more and more oriented towards these emerging forms of expression, is a real challenge! These artists, regrouping a large part of the African youth have a great capacity of adaptation to constraints and changes. Thus, with the exigences from this new society and before benefitting from better conditions, they are facing the challenges with a very intuitive approach, letting these new contemporary artistic expressions linked to digital technologies little by little emerge, in spite of everything.
To reinforce these dynamics, we only need to gather a number of conditions: meeting spaces to socialize research and share desires and concerns, a better access to information and knowledge, a place to promote visibility for the creations and better interact with co-citizen, means to demystify and better master these new technological tools; in other terms, possibilities to extend individual frontiers and integrate them in the large networks being created everywhere else.
